J’aime les églises où tous les âges et toutes les couleurs se côtoient. C’est un aspect qui contribue à ce que je me sente bien dans une église. Et dimanche dernier, j’ai perçu que cette multi culturalité fait partie du plan de Dieu…
Dans sa prédication, Julio a fait remarquer à l’assemblée que Dieu conçoit la diversité culturelle dans toute la Bible, dès la promesse d’une descendance à Abraham.
En appelant des hommes et des femmes de tous pays et de toutes cultures, Dieu se crée un peuple qui lui appartient en propre. Le peuple de Dieu n’est donc pas réductible à une nationalité, une ethnie ou une race. Dieu ne peut pas être approprié par un groupement humain. Il est au-delà de nos frontières humaines.
Ce qui nous définit en tant que chrétien n’est pas (ou ne devrait pas être ?) d’abord notre culture, mais notre appartenance à Dieu.
Dieu veut rassembler en un seul corps tous ses enfants dispersés dans le monde. Aussi, les cultes vécus entre personnes de cultures différentes manifestent que c’est Dieu seul qui les réunit. C’est une anticipation de ce que nous vivrons lorsque nous serons dans la nouvelle Jérusalem décrite dans l’Apocalypse : gens de tous peuples, toutes nations et de toutes tribus réunis pour adorer et glorifier Dieu le Père et Jésus le fils.
Pour autant, nous sommes chacun façonnés par notre culture, nos habitudes forgées par notre éducation et les normes de la société dans laquelle nous avons grandi. D’où le défi de vivre des cultes vraiment multiculturels, dans lesquels la majorité des sensibilités peut se retrouver, dans le style des chants, la façon de prier, de lire et méditer la Bible, de partager la Cène...
La diversité des personnes impliquées dans le culte peut aider à vivre cette multiculturalité. Le dialogue dans l’église sur nos différences contribue également à partager autour de l’intention, du fond, pour ne pas achopper sur le comportement, la forme.
Vaste et passionnant programme !