ENTRETIENS

Face à la misère matérielle, spirituelle, morale, comment réagir en tant que croyant ?

 

Dans Ezéchiel 33, verset 10 : « nos crimes et nos fautes sont sur nous, et c’est à cause d’eux que nous sommes frappés de langueur ? » Frappés de langueur, nous pourrissons. Cela peut se traduire par de l’hypocrisie, voir une double vie, un désespoir par rapport au poids que l’on a sur la conscience. Au verset 11, en réaction, Dieu dit : « Je suis vivant ! – oracle du Seigneur, l’Eternel-, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de vos mauvaises voies. Pourquoi devriez-vous mourir, maison d’Israël ? »

 

 

Le début du verset « Je suis vivant » pourrait faire allusion à une antique confession de foi. L’Eternel est vivant : c’est un engagement, un serment de Dieu. C’est lui qui sauve. Regarder à Dieu, c’est l’espérance ; ne regarder qu’à soi, c’est être déjà mort.

Dans 1 Timothée 2, 4 et dans 2 Pierre 3, 9, il est écrit que Dieu « veut que tous les hommes [et les femmes] soient sauvés ».

 

Dieu souhaite que les hommes reviennent de leurs mauvaises voies. Il exhorte les humains à changer. Sa justice n’est pas punitive, comme notre justice. Les versets 12 à 20 de Ezéchiel 33 détaillent la justice de Dieu. A partir du moment où l’on fait le bien, tout ce qu’on a fait de mal avant ne nous est plus imputable. Mais même si l’on a toujours fait le bien, dès qu’on fait le mal, le bien ne nous est plus imputable

 

C’est comme si, sur la route nous respections toujours le code de la route, mais un jour nous faisions un excès de vitesse. Même si nous disions au policier qu’on a toujours bien roulé, respecté les feux rouges, les distances de sécurité, les priorités à droite, etc., nous serions puni pour cet excès de vitesse.

 

A contrario, un chauffard qui aurait pris un sens interdit, dépassé sur une ligne blanche, serait poursuivi par la police à 120 km/heure en agglomération mais s’arrêterait au stop ne serait pas arrêté : il a respecté (enfin… !) le code de la route en s’arrêtant au stop.

 

La justice de Dieu se révèle comme une bonne nouvelle (Romains 1, 16-17), c’est une justice dont Dieu nous revêt par grâce. Romain 10, verset 13 indique que « quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé »

 

Nous pouvons donc crier à Dieu pour être changé, pour recevoir et vivre de sa grâce et pour que notre cœur soit changé.

 

 

 

 

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