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Eglise Mennonite à Châtenay-Malabry

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NOTRE FOI

Chrétiens

Nous adorons et servons le Dieu trinitaire, pleinement Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous sommes en plein accord avec les grandes confessions de foi chrétienne des premiers siècles, dont le symbole des apôtres.

Protestants

Nous affirmons que toute Ecriture est inspirée de Dieu par le Saint Esprit pour nous enseigner quant au salut et pour nous instruire dans la justice. Nous affirmons que nous avons besoin de la grâce de Dieu pour vivre pleinement. Cette grâce nous est offerte gratuitement en Jésus-Christ dont nous affirmons la mort et la résurrection. C’est par la foi que nous recevons pardon, guérison et vie nouvelle.

Evangéliques

Nous affirmons la nécessité d’une relation personnelle à Dieu. Nous ne naissons pas chrétiens, mais le devenons par une réponse personnelle et délibérée à l’appel de Dieu.

Mennonites

Nous suivons le Christ. « Nous ne prétendons ni être arrivés à destination, ni nous distinguer des autres qui se trouvent à d’autres étapes de leur voyage. L’appartenance, la foi et le comportement sont autant d’aspects de la « suivance » du Christ. Les Eglises engagées à suivre Jésus accueillent les compagnons de voyage sans réserve et sans conditions. Mais leur trait distinctif, c’est de suivre, d’apprendre, de changer, de grandir et de progresser. Ensemble et tout en réfléchissant aux évangiles (et au reste de l’Ecriture), nous découvrons toujours mieux ce que signifie suivre Jésus. » D’après Stuart Murray, Radicalement chrétien, éléments essentiels de la démarche anabaptiste, 2013.

Les mennonites trouvent leurs origines à l’époque de la Réforme protestante du XVIe siècle. Apparus vers 1525 dans l’entourage du réformateur zurichois Zwingli, le mouvement des anabaptistes pacifiques se propage ensuite vers l’est et vers le nord, le long du Rhin. Il se structure aux Pays-Bas autour de Menno Simons, prêtre catholique devenu anabaptiste. C’est de lui que les mennonites actuels tirent leur nom. Les anabaptistes se font baptiser sur profession de foi, d’où le nom d’ana-baptistes, les « re-baptisés », donné par leurs détracteurs.

NOTRE FOI

Vous pouvez télécharger :

• Le résumé d'une "Confession de foi dans une perspective anabaptiste" adopté en 2001 par les Eglises évangéliques mennonites de France.
• "Sept convictions anabaptistes" qui résument les éléments essentiels de la démarche anabaptiste, d’après Stuart Murray, formateur et consultant.
• Les "Convictions communes", adoptées par l'ensemble des Eglises membres de la Conférence Mennonite Mondiale en 2006 : sept convictions qui résument ce que partage l'ensemble de ces Eglises.

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L'ASSEMBLEE

Nous croyons que la mission de l’Eglise est de proclamer l’Evangile et d’être un signe du royaume de Dieu.

« Les Églises sont appelées à être des communautés engagées, orientées vers la vie de disciple et la mission, des lieux empreints d’amitié, de redevabilité mutuelle et où le culte permet l’expression d’une pluralité de voix. En mangeant ensemble, partageant le pain et le vin, nous entretenons l’espérance en recherchant ensemble le royaume de Dieu. Nous nous engageons à développer et entretenir de telles Églises, dans lesquelles jeunes et vieux sont mis en valeur, la direction est consultative, les rôles sont liés aux dons plutôt qu’au fait d’être homme ou femme, et le baptême est réservé aux croyants. » 

Stuart Murray, Radicalement chrétien, éléments essentiels de la démarche anabaptiste, 2013

Notre église est composée de célibataires, de familles, de retraités, de jeunes adultes. Les enfants représentent environ un tiers de l’assemblée. Une douzaine de nationalités sont représentées. Une moitié environ des participants habite Châtenay-Malabry, l’autre moitié vient de toute la région parisienne. Une grande diversité de catégories socioprofessionnelles est présente. Notre église permet à des personnes très différentes de se retrouver autour du Christ !

Un conseil administratif et un conseil pastoral assurent la direction de l'Eglise. Tous les membres participent à l'épanouissement de l'Eglise.

L'ASSEMBLEE

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60 ANS DE PRESENCE

1946 – 1958

Les débuts de l’Eglise Mennonite à Châtenay-Malabry

La seconde guerre mondiale vient de se finir. Madame Sommermeyer, d’origine juive rentre du Chambon sur Lignon où elle s’est convertie au christianisme et s’installe à Châtenay-Malabry, cité jardin en pleine expansion. Elle fait connaissance de plusieurs protestants : des réformés, des baptistes et bientôt, des réunions d’étude biblique ont lieu en soirée à Châtenay.

Le groupe grandit, célèbre une fois par mois un culte et fait connaissance d’un missionnaire Mennonite canadien, lors du congrès de la réconciliation à Versailles en 1953. Le projet d’une Eglise Mennonite, portée par une théologie de la paix et de la réconciliation avec Dieu et entre les peuples est en train de naître à Châtenay-Malabry.

En 1956, en réponse à de nombreuses prières et par le soutien des mennonites d’Amérique du Nord et de France, l’achat d’un terrain puis l’édification d’un bâtiment se concrétise au 249 avenue de la division Leclerc à Châtenay-Malabry. En 1958, le bâtiment est inauguré et Robert Witmer installé comme pasteur de cette jeune assemblée.

1958 – 2012

Pour un évangile qui répond aux besoins humains et sociaux.

Créée dans le désir de « faire connaître la Parole de Dieu et l'Évangile du Seigneur Jésus-Christ aux hommes de notre temps qui n'ont pas le bonheur de les connaître », cette jeune église multiplie les actions pour annoncer et vivre l’Evangile de la paix et de la réconciliation auprès des enfants, des jeunes et bientôt des personnes en situation de handicap. Les besoins sont énormes et l’assemblée y sent son appel, créant en 1961, avec le Comité de Mission Mennonite Français l’association les amis de l’atelier pour donner un cadre à cette action sociale.

Robert Witmer témoigne : « C’était donc au cours de l’été 1961 que nous avons créé les Amis de l’Atelier. Au mois de septembre nous avons accueilli les premiers jeunes handicapés dans le local des jeunes de l’Assemblée, au sous-sol du Foyer fraternel. Ce n’était pas l’idéal, car il fallait travailler, manger et jouer tout dans la même pièce de 8h du matin à 18h le soir, cinq jours par semaine (le samedi au lieu du jeudi). Puis il fallait chaque fois ranger car l’Assemblée tenait également plusieurs activités dans la même salle : l’école du dimanche, le repas fraternel de la ‘journée d’Eglise’, le club du jeudi pour une trentaine d’enfants du quartier, l’étude biblique du vendredi soir…. »

Soutenues par les mennonites français et nord-américains, les actions menées en région parisienne prennent de l’ampleur. En 1963, un terrain attenant à celui sis 249 avenue de la division Leclerc est acheté pour y construire un atelier et permettre le travail des personnes handicapées. C’est le début de l’extension considérable d’une œuvre qui est devenue aujourd’hui la Fondation des amis de l’atelier et qui accompagne au quotidien près de 2 000 personnes en situation de handicap. Son siège social se situe encore aujourd’hui tout à côté du 249 avenue de la division Leclerc.

La présence et l’action des mennonites s’étendent en région parisienne au-delà de Châtenay-Malabry. Un autre centre d’accueil de personnes en situation de handicap voit le jour à Hautefeuille en 1966 et rayonne aujourd’hui en Seine et Marne sous le nom Association des Etablissements du Domaine Emmanuel. Un centre d’accueil pour étudiants étrangers voit le jour aux portes de Paris, à Saint-Maurice. Dans son sous-sol, une jeune église prend naissance qui déménagera à Villeneuve le Comte en 2003, les locaux étant devenus trop exigus. Ce centre abrite aujourd’hui une bibliothèque, un lieu de conférence et de réflexion théologique nommé Centre Mennonite de Paris. En 1997 une église mennonite naît dans le Nord de Paris, à Lamorlaye.

2012 et à venir

Une nouvelle page s’écrit à Châtenay-Malabry

Confiante dans l’avenir d’une église qui cherche à répondre aux besoins humains et sociaux, notre assemblée s’est engagée en 2012 dans un projet d’agrandissement de son lieu de culte.

Un architecte protestant renommé, Marc Rolinet, a été sollicité pour accompagner la reconstruction d’une église plus visible, plus spacieuse, plus ouverte sur la ville. Avec sa façade et son « clocher » de verre, cette nouvelle église s’offrira aux regards des passants de l’avenue de la division Leclerc, axe central d’une ville de 30 000 habitants en plein essor.

Pensée dans les proportions d’un rectangle d’or, nourrie d’un jeu de pentes douces, hauteurs, et éclairages variés, la salle de culte offrira un espace harmonieux pour célébrer Dieu et invitera à la communion fraternelle. Elle se prolongera vers une cuisine et cinq salles modulaires permettant la rencontre de divers groupes, l’enseignement des enfants, la convivialité d’un repas.

Les beaux jours nous permettront de profiter du jardin et du préau orientés plein sud, espaces si précieux en milieu urbain. Jusqu’à 300 personnes pourront se réunir dans de bonnes conditions.

60 ANS DE PRESENCE